La deuxième chambre a rendu son jugement dans le double procès : 1º en 60,000 francs de restitution ; 2º en 100,000 francs de dommages-intérêts que Mlle F. intentait contre M. P. de Seine, membre du Jockey-Club.
Le tribunal a débouté de ses deux demandes Mlle F.
1Des Halles — quand s’ouvre lu pèche —Dévalent en essaims joyeux,Hurlant sur un lit d’herbe fraîcheEn métalliques camaïeux,Dardons, barbeaux, goujons soyeuxDes marchands qui, pour noire cène,Nous annoncent à qui mieux mieux :« Voilà du beau poisson de Seine ! »2Des sbires à mine revêche,Chargés de surveiller les lieuxOù la basse grenouille pèche,Saisissent d’un poing furieuxLe col d’aquatiques messieurs ;Et, présentant, ce coup de seineAu chef, ils disent radieux :« Voilà du bras poisson de Seine ! »3Un gentilhomme dans la dècheTernit la « gloire des aïeux »En dressant fille qu’il dépêcheChez quelques amis sérieux.Elle, en gestes luxurieux,Y fauche une récolte obscèneDont il fait repas copieux.Voilà du beau poisson de Seine.EnvoiPrince des dos, comte. mon vieux.C’est un rude pain qu’on l’assène :Marle du Jockey-Club ! Vrais dieux,Voilà du beau poisson, de Seine !