1Frères, debout, car la sainte espéranceEmplit nos cœurs et dessille nos yeux,En attendant l’heure de délivrance,Vers l’avenir. marchons d’un pas joyeux.Foulons aux pieds la stupide bannièreEt sous les plis de notre noir drapeau,Refusons tous d’aller à la frontièrePour nos maitres, nous coucher au tombeau.(refrain)Pour l’étranger, nous n’avons pas de haine,Qu’il soit Chinois, Allemand ou FrançaisL’humanité sera seule la reineQui, sur nos cœurs, règnera désormais.2Il faudrait donc tous quitter nos chaumièresEt s’en aller grossir vos régiments.Pour égorger nos pères et nos mèresVous armeriez le bras de leurs enfants.Ah ! vous pouvez nous confier des armes,C’est contre vous qu’elles nous servirontLe jour, où, las de voir couler leurs larmes,Pour les venger, nos bras se lèveront.refrain3Puisque les jours où brilleront l’auroreDe l’avenir, sont encore éloignés,Amis, chantons notre chanson sonoreQui fait vibrer nos cœurs impatientés.Mais Ie grand jour, où la foule meurtrieReformera de nouveaux bataillons,Alors, au cri de : Vive l’Anarchie !Sous son drapeau, frères, nous marcherons !refrain
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Hymne des anti-patriotes
anonyme
jeudi 9 mars 2023, par
Texte anonyme (≤1894). Parodie sur l’air patriotique : « L’Alsace-Lorraine ».
Paru aussi in : Le Plébéien (1895-1895), 2e année, nº 2 (20 janvier 1895).