Premier Mai

Silence à l’enclume, aux marteaux,

On ne descend pas dans les mines,

On ne va pus dans les usines.

C’est jour de fête et de repos.

L’ouvrier va reprendre haleine,

Et se refaire un peu les bras,

Mais les machines n’auront pas

À broyer de la chair humaine.

 

(refrain)

Célébrons, frères d’ateliers,

La fête internationale !

Le premier mai des ouvriers, (bis)

L’aurore de la sociale !

 

Tous victimes des mêmes lois,

Travailleurs qui peuplons la terre,

Nous sommes frères de misère,

Nous réclamons les mêmes droits

Au capital qui parle en maître.

Disons en ce jour de réveil :

À chacun sa place au soleil,

À chacun sa part de bien-être.

 

refrain

 

Nous voulons vivre du travail,

Vivre et n’en pas mourir. Car l’homme

N’est pas une bête de somme,

Le peuple n’est pas un bétail.

Debout ! Debout pour la conquête

De nos TROIS-HUIT… en attendant

Le grand matin resplendissant

D’émancipation complète.

 

refrain

 

C’est le réveil des exploités

Contre la faim et le chômage,

Le fratricide surmenage

Et toutes les iniquités.

Salut ! C’est la levée en masse

Des travailleurs du monde entier ;

De l’avenir c’est le levier,

C’est le nouveau monde qui passe !

 

Célébrons, frères d’ateliers,

La fête internationale !

Le premier mai des ouvriers, (bis)

L’aurore de la sociale !