1Malgré le droit contre toute injustice,Ils ont dressé le sinistre échafaud.Elle est debout la sanglante machine,Et l’on attend que la main des bourreauxVienne trancher la sublime existenceDu compagnon que nous pleurons tout bas,Le Ravachol qui sourit en avanceEn les narguant gaiement va au trépas.(Refrain)De Montbrison gardons la souvenance.Il est tombé martyr de nos idées.Le jour viendra nous avons l’espérance ;Oui, Ravachol, nous saurons te venger.Oui, Ravachol, nous saurons te venger.2Ils étaient là pour accomplir leur crime,Les descendants des bandits versaillais.Pales et tremblants à la face jaunieÀ Montbrison commentant leur forfait.Je te salue oh compagnon sublimeQui fit trembler les tyrans aux abois.Ton souvenir reste dans nos poitrines,Ton nom gravé en lettre de combat.(refrain)3Sur ton tombeau que le vent de la guerreSouffle terrible, que les clameurs du sangFace surgir devant leur yeux austères,En l’évoquant nous serrerons nos rangs.Brisons partout leur pouvoir despotiqueLes assassins par nous seront [reli ?]À l’avenir nous prendrons pour devise :Vive Ravachol et vive l’Anarchie
Ravachol
anonyme
jeudi 23 mai 2024, par
Texte anonyme (ca 1894).
<:paru_aussi :> La Chanson du Père Duchesne : florilège de la chanson anarchiste. — 2e éd. [& 1re éd. en 1997]. — Paris [France] : Alternative Libertaire, 2002 (p. 4).
<disco|titre=1877|date=1969>
<disco|titre=1874|date=2004>