1Joyeux amis, mettons-nous en campagne,Allons au bois !rechercher des leçons ;En respirant l’air pur de la montagne,Nous redirons nos plus belles chansons :Tous les oiseaux, battant des ailes,Feront concurrence à nos chants,Et, ramassant des fleurs nouvelles, // Nous célébrerons le printemps ! (bis)2Un autre jour, nous irons vers la plaine,Où nous verrons le blé aux épis d’or ;Et nous pourrons de là, sans trop de peine,De notre lac admirer le décor.Tout là-haut, le soleil superbeSera splendide de clarté,Et le grillon, caché dans l’herbe, // Comme nous chantera l’été ! (bis)3L’automne arrive ; avec lui, la vendangeDonne aux coteaux un aspect merveilleux ;Dans nos climats ne mûrit pas l’orange…Mais le raisin est d’un goût savoureux.Ce que chacun admire encore.C’est la parure des vergers ;Les fruits que maint oiseau picore, // En sautillant par bonds légers ! (bis)4Lorsque l’hiver apporte la froidure,Que les frimas ont blanchi les sapins,Nous sommes gais, car, sur la neige dure,Nous pratiquons la luge et les patins.Et si le temps, par trop maussade,Nous oblige à nous enfermer…Un bon livre est un camarade // Qui nous instruit, qu’on doit aimer. (bis)5Et maintenant que, dans notre odyssée,Nous avons vu naître chaque saison,Nous rendons grâce à la libre-pensée,Qui rend meilleurs le cœur et la raison.Pensons à la tête future,Et demeurons toujours contents,Sachant que la bonne nature // Nous prépare un nouveau printemps. (bis)
Les
Saisons
Pindy, Jean-Louis
vendredi 23 août 2024, par
Texte : Jean-Louis Pindy (≤1915). Sur l’air patriotique : « Roulez tambours » (1857) d’Henri-Frédéric Amiel (1821-1881).
<:paru_aussi :> : Recueil des chants des enfants de la Libre-Pensée de Genève. — Genève [Suisse] : Imprimerie Reggiani et Renaud, 1915 (p. 16).