Mes chers amis, je viens vers vous, vous apporter mon humble oboleLes temps sont surs, et les caillouxjonchent ainsi l’herbe folleLe Chemin ou ploient nos genoux.Depuis que j’ai quitté l’école,Que de fois en des gestes fous,J’ai clamé ce qui me désole.Aussi puisque surce chemin,Il me faut marcher prolétaire,À votre voix qui dit : Espère,Je viens une lyre à la mainContre la faim et la misère,Voir si plus beau sera demain.
chansons « Nous qui souffrons », texte de Louis Demeure (1914) ; mus. par A. M.