(dédiée aux gâs de Saint-Ay)Paysans dont la simple histoireChante en nos cœurs et nos cerveauxL’exquise douceur de la LoireEt la bonté des vins nouveaux (bis)Allons-nous esclaves placides,Dans les sillons où le sang luitRester à piétiner au bruitDe chants guerriers et fratricides ?RefrainEn route ! Allons les gâs !Pour un nouvel été Marchons !Marchons !Semons le grain de la fraternité !Sarclons les herbes parasitesEt que le chiendent soit brûlé !Pour que ces racines mauditesN’étouffent plus le jeune blé ! (bis)Arrachons à coups de scienceL’erreur qui s’en vient infesterLes germes de la VéritéDans le champ de nos consciences !Ne déversons plus l’anathème,En gestes grotesques et fous,Sur tous ceux qui disent : « Je t’aime »Dans un autre patois que nous ! (bis)Assez de sang, assez de larmes !— De la joie et de la beauté ! —Jetons hors de l’humanitéLa gloire homicide des armes !Soignons nos blés, soignons nos souches !Que l’or nourricier du soleilEmplisse pour toutes les bouchesL’épi clair, le raisin vermeil ! (bis)Mais que tous les bras collaborentAvec le tendre soleil blond !— Dans la ruche, pas de frelonQui la pille et la déshonore ! —Saluons les vieux qui s’éteignent,Et choyons leur dernier moment !Ils ont lutté durant leur règneÀ nous de lutter maintenant ! (bis)Si la récolte s’est accrueDe ce que le père a pioché,Il reste encore à défricher !Poussons plus avant la charrue !
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La
Paysanne (Marseillaise fraternelle des gars de Saint-Ay)
Couté, Gaston
vendredi 23 septembre 2022, par
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Texte de Gaston Couté (1908, 1re version). Sur l’air « La Marseillaise » (1792). Il existe une deuxième version de la même année.
Publié aussi dans le recueil nº 7 (vers mars 1923) de Nos chansons (1920-1930) de La Muse rouge ?