Voilà : ce matin je voulaisHonorer d’un brin de romanceL’éveil des nids pleins d’oiseletsEt le doux printemps qui commenceJ’ai débouché mon encrier,Pris une plume et du papierRefrainJ’ai voulu faire une chansonMais tireli tireliretteDans mon champ rempli de moissonMais tireli tireliretteLes p’tits oiseaux chantaient trop fort (bis)Au bout des vers de ma chansonTombèrent d’un vol unanimeFauvette, bouvreuil et pinsonDont le bec pilla chaque rimeEt leur refrain assourdissantÉtouffa le mien en passant.Ainsi ce soir auprès de vousFroissant nerveusement des rosesJe cherche les mots les plus douxPour vous dire certaines chosesJ’en trouve trop… qui sont très bienJ’ouvre la bouche et ne dis rien.Refrain finalJe voudrais vous causer d’amourMais tireli tireliretteDans mon cœur qu’enfête le jourMais tireli tireliretteLes p’tits oiseaux chantent si fort (bis).
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Les
P’tits oiseaux chantaient trop fort…
Couté, Gaston
samedi 24 septembre 2022, par
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Texte de Gaston Couté (date inconnue). Puis musique de Roger Houlet (2010). Une autre version existe sous le titre Petite chanson, éditée en 1908.
Il s’agit peut-être d’un texte signalé sous le nom La Complainte du pauv’ féseux de chansons.
Couté, Gaston. — La Chanson d’un gas qu’a mal tourné : poèmes et chansons. — Nouvelle éd. complétée. — Paris [France] : Seghers, 1961 (p. 237).