Mon commandant, mon capitaine,Ici, voyez-vous, j’ai trop d’peine :On m’engueul’ mém’ quand j’obeis…Laissez-moi r’tourner au pays,Mon commandant, mon capitaine,Voyez-vous, j’ai vraiment trop d’peine ;Pendant que j’suis au régiment,Qui c’est qui labourra mon champ ?Mon commandant, mon capitaine,C’est qu’voyez-vous, j’ai ben d’la peine :Mes pauv’ vieux parents sont si vieux…Qui donc leur fermerait les yeux ?Mon commandant, mon capitaine,Si vous saviez comm’ j’ai d’la peine !J’fais qu’penser à ma douce amie,Et j’pleur’tant que j’peux pas dormi.Mon commandant, mon capitaine,Écoutez, y a un’ chos’ certaine :J’suis capabl’ d’ faire un mauvais coup !Laissez-moi m’en aller chez nous.Mon commandant, mon capitaine,C’est peu d’chose, un pauvre homme en peine :On s’en amuse, on fait les sourds…Mais s’rez-vous les plus forts toujours ?
Accueil > Chansons > Lamentations du bleu
Lamentations du bleu
anonyme
dimanche 9 octobre 2022, par
« Chanson » anonyme (1897). Pas de musique signalée.
Paru dans Le Père Peinard, 2e série, nº 14 (24-31 janvier 1897).