1J’en sais qui tremblent dans leur peau (bis)Quand on arbore le drapeau (bis)Il flambe, tout vermeil.Comme un ardent soleil.Dansons la Syndicale,Vivent les vrais, vivent les bons,Dansons la syndicale,Vivent les vrais compagnons !2Son rouge appel doit nous unir (bis)Pour nous ruer à l’avenir (bis)Sanas fifres ni tamboursIl faut lutter toujours.Dansons la syndicale, etc.3On a chassé des tas de rois, (bis)On a conquis des tas de droits, (bis)Mais, pour suer de l’or,On est au bagne encor.Dansons la syndicale, etc.4Si tu t’es fait broyer les doigts, (bis)Ça laisse calme ton bourgeois, (bis)Mais nous te défendronsSans crainte des patronsDansons la syndicale, etc.5Quand c’est la grève il faut souffrir, (bis)Malheur à qui voudrait trahir ! (bis)Pour vaincre nos tyrans,Mes gas, serrons les rangs,Dansons la syndicale, etc.6Travail qui dompte le métal, (bis)Tu briseras le Capital, (bis)Il faut, sans te lasser,Apprende à t’en passer,Dansons la syndicale, etc.7Demain, peut-être après-demain (bis)Commencera le siècle humain, (bis)Nous y travaillerons,Mais pas pour les patrons,Dansons la syndicale, etc.8Un magnifique Floréal, (bis)Verra fleurir notre idéal (bis)Sous la splendeur des cieuxTous libres et joyeux !Dansons la Syndicale,Vivent les vrais, vivent les bons,Dansons la syndicale,Vivent les vrais compagnons !
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Dansons la Syndicale
anonyme . Bouchor, Maurice
lundi 14 novembre 2022, par
Texte anonyme ou de Maurice Bouchor [d’après La Voix du peuple de Lausanne] (1903 ?). Sur l’air « La Carmagnole » (1792).
Paru dans L’Insurgé (Liège), en 1903.
Paru aussi in : Le Réveil syndical (Lens & Hénin-Liétard), nº 18 (1903, 23 aout).
Paru aussi in : La Voix du peuple : journal syndicaliste paraissant tous les samedis (Lausanne, 1906-1914), in 1re année, nº 21 (2 juin 1906).
Paru aussi — sous le nom de Maurice Bouchor — in : La Voix du peuple : organe officiel de la Fédération des unions ouvrières de la Suisse romande (Lausanne, 1906-1914), in 5e année, nº 22 (28 mai 1910).
Paru aussi in : Chants révolutionnaires [à une voix, sans accompagnement]. — Saumur : l’École émancipée, 1935. — 47 p. — P. 22