« L’éducation est l’examen préparatoire d’une révolution. »
Ch. d’Avray
Je ne suis pas un briseur d’énergie,Mon naturel est d’être révoltéFervent ami de l’idéologieJe ne conçois que la communauté.Mais si demain l’élément populaireVoulait passer à la réalité,Je te le dis en révolutionnaire :Oui, je fuirai la nouvelle citéOui, je fuirai la nouvelle cité.Nouveau milieu, dis-tu, nouvelle ambiance,L’individu se changerait sous peu,As-tu songé qu’une telle influenceDépend de ceux qui forment ce milieu.Or, essayer de vivre en phalanstèreAvec la brute ainsi que le crétin,Je te le dis en révolutionnaire :Ça durerait l’espace du matin,Ça durerait l’espace du matin.Bien éduquer est chose difficile,Il faut savoir choisir dans les semisCar chacun d’eux n’élira domicileDans un terrain que selon l’engrais mis.C’est entendu, la besogne est à faire,C’est par l’enfant que l’on doit commencerJe te le dis en révolutionnaire :Car l’instruction de tout est l’ABC,Car l’instruction de tout est l’ABC,Aux révoltés j’en appelle quand même,Les gouvernants ont tremblé devant eux.Il faut savoir aller jusqu’à l’extrêmePour tâcher d’être un peu moins malheureux.Ne faisons qu’un pour la lutte suprêmeMais, du grand choc, pour gagner les devants,Déployons donc tout notre stratagèmeEt que nos voix parlent aux quatre vents,Et que nos voix parlent aux quatre vents.Notre travail devra donc se poursuivreLe lendemain de la révolution,Ce jour, hélas ! nous ne pourrons que vivreUn certain mieux selon l’éducation,A force alors changera l’existenceOn oubliera ce vieux malentendu,Mais pour cela tirons la quintessenceDe la raison dans chaque individu,De la raison dans chaque individu.