1Mes bons parents connurent la misèreEt moi entant, qui me mourait de faimJ’avais enfant dans ma douce prièreL’espoir que dieu nous enverrait du painMais maintenant, que je vois qu’en ce mondeL’espoir est vain pour les déshérités.Je ne crois plus à cette race immondeQui par leur dieu endort l’humanité.refrainNon je ne crois plus toutes ces chimèresJe n’en veux plus de ce vil procédé.Je ne crains pas, et malgré leur colère,Oui, je combats pour notre Liberté.2Bien malheureux, les pieds nus sur la placeJe mendiais le pain du lendemain.Ah ! que de fois je me cachais la facePour ces bourgeois m’injuriant soudain.Plus tard encore, quand j’eus vingt ans à peinePar ces repus, oui je fus casernéPour tous ces gens, j’ai le cœur piein de haineEt je leur dis, à bas l’autorité.refrainNon je ne crois plus toutes ces chimèresJe n’en veux plus de ce vil procédé.Je ne crains pas, et malgré leur colèreOui je combats pour notre Égalité.3Malgré les lois, l’idéal se propage.Et les dormeurs, sont tirés du sommeil.Ces vils truands, tous atteints de la rageSeront jugés par le nouveau soleil.Alors messieurs, les peuples seront frèresAucun des rangs, ne voudra s’écarterEn supprimant ces ignobles frontièresVoila comment nous saurons nous venger.refrainTremblez bourgeois, votre mort est certaineLe jour viendra, ou le pauvre exploitéDevant vos torts assouvira sa haineEt luttera pour la Fraternité.
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Liberté, égalité, fraternité
anonyme
mardi 31 janvier 2023, par
Texte anonyme (≤1906).
Paru aussi in : Le Combat de Roubaix-Tourcoing (1906-1906), année 1, nº 6 (1er avril 1906).